Article 4  - Quoi choisir ? thérapie, analyse, psychothérapie, coaching...

Le quatrième article concernera l’éclaircissement des termes que beaucoup d’entre vous ont du mal à saisir. Il s’agit ici de vous présenter et d’expliquer quelques outils, techniques et approches thérapeutiques existants. Cet article pourra vous aider à comprendre ces termes et à choisir vers quel professionnel vous tourner afin de soulager votre état.

 

La psychothérapie : signifiant « thérapie par la psyché ». Elle vous sera proposée par le psychothérapeute pour traiter vos problématiques en passant par le travail psychique. La psychothérapie peut traiter aussi bien le passé en trouvant pourquoi est-ce vous n’allez pas bien que le présent en comprenant vos difficultés psychiques du moment tout en cherchant comment faire pour aller mieux. En soignant votre psyché vous pourriez régler des troubles sociaux, psychosomatiques et évidemment psychiques.

 

Formes de psychothérapie : Il existe par exemple la psychanalyse qui fait appel au concept de l’inconscient et s’intéresse aux conflits non résolus de l’enfance… L’approche humaniste qui traite les problématiques psychiques en déconstruisant les schémas d’interprétation et en libérant les forces positives naturelles de l’être humain. L’élaboration et l’analyse psychique par le sujet même, épaulé par le psychothérapeute ou le psychologue, permet la compréhension et le traitement des difficultés.  Afin d’être encore plus efficace, la psychothérapie peut faire appel à des outils thérapeutiques tels que l’hypnose, la sophrologie, la désensibilisation par mouvement oculaire, l’art thérapie… qui contribuent à l’apaisement des souffrances voire à la résolution de vos problématiques.

 

Aujourd’hui, généralement, seuls les psychiatres et les psychologues peuvent obtenir le titre de psychothérapeute après avoir suivi une formation en psychologie clinique, en psychopathologie et en psychothérapie et aussi après avoir réalisé au moins 500 heures de stage dans une institution médico-sociale.

 

L’analyse : signifie en psychologie « la compréhension et la connaissance approfondie » de la personnalité et de la vie d’un individu en incluant : sa structure psychique, ses mécanismes de défense, ses conflits psychiques, ses comportements, ses émotions, ses sensations, ses forces, ses faiblesses, les différents contextes de vie dans lesquels il a évolué, son rapport au temps, à l’espace, aux autres, à lui-même et à son propre corps. L’analyse vous permettra de vous connaitre, de comprendre votre histoire familiale, le sens de vos symptômes mais aussi de découvrir votre potentiel, vos forces et comment les exploiter (ce qui peut avoir des fins thérapeutiques).  

 

Types d'analyse : Il existe plusieurs orientations : l’analyse existentielle (basée sur le sens de la vie), la Daseinanalyse (basée sur la manière d’exister), l’analyse phénoménologique (basée sur les expériences vécues et la description des phénomènes), la psychanalyse (basée sur le passé, l’inconscient et la vie psychique), l’analyse transactionnelle (basée sur la communication et les échanges), l’analyse systémique (approche globale et holistique qui se concentre particulièrement sur ce qui se passe entre les individus), l’analyse humaniste (basée sur le présent, les sensations, la corporalité, le positif, le potentiel humain, la communication non verbale).

 

Le plus souvent l’analyse est pratiquée par les psychologues formés spécialement pour cela. Ils peuvent également avoir recours à des évaluations psychologiques (TAT, WAIS, échelle de Beck, dessin du bonhomme…) qui permettent d’accéder à des différents niveaux d’analyse.

 

La thérapie : est un ensemble de méthodes et de traitements ayant pour objectif la guérison des maladies et des troubles psychosomatiques, psychiques, familiaux, sociaux, corporels… Il existe de nombreuses pratiques thérapeutiques : thérapies brèves en psychologie (EMDR, TCC, P.N.L, coaching, hypnose ericksonienne, systémique, constellations familiales), approche corps-esprit (hypnose, gestalt thérapie, sophrologie, Reiki), art thérapie (peinture, musique, danse), méditation (heartfulness, pleine conscience, transcendantale, sonore), relaxation (cohérence cardiaque, massothérapie), approche énergétique (kinésiologie), systèmes propres (homéopathie, acupuncture), thérapie biologique (plantes, minéraux, lumière), thérapie manuelle (réflexologie)…

 

La thérapie holistique : signifie prendre soin de l’ « ensemble de l’être humain ». On prend en compte le corps – esprit, le physique, la psyché, le comportemental, le relationnel, la sexualité, la dimension affective et créative, les émotions, la cognition, le spirituel… En psychologie, il existe l’approche intégrative qui est une thérapie holistique. Elle combine les différentes techniques : psychogénéalogie, psychanalyse, hypnose, P.N.L, gestalt, systémique…

 

Le coaching : est un « accompagnement » au changement qui touche les domaines de vie tels que la vie professionnelle, familiale, sportive et sociale sans toucher aux difficultés psychologiques. Cet accompagnement se focalise sur le présent et la projection positive dans le future. Il aide à atteindre des objectifs précis, à améliorer les performances et la qualité de vie.

 

Pratiquer la thérapie ou devenir thérapeute ou encore coach n’a pas d’obligations particulières puisque le titre même de thérapeute ou de coach ou encore de praticien en quelconque discipline n’est pas reconnu par l’état. Il serait tout de même important de suivre une formation solide si vous souhaitez en faire votre métier.

 

°Photo, source : Flickr

Ioulia Nagornaia

 

 


Article 3 - Différence entre stress, peur, angoisse, phobie

Le troisième article concernera les émotions, les réactions physiques et la crainte absurde. L’écriture de cet article a été motivée par les confusions observées dans la société et en consultation. Certaines personnes vont jusqu’à s’auto diagnostiquer par exemple une phobie alors que ce n’était pas le cas.

 

Cet article pourra vous intéresser et vous éclairer sur les différences entre stress, peur, angoisse et phobie. Le cabinet de psychothérapie à Vendargues aux portes de Montpellier pourra vous apporter de l’aide si vous souhaitez apprendre à maitriser vos émotions et à soulager votre souffrance.

 

Le stress (ou encore le syndrome d’adaptation) est une réaction physique de l’organisme qui tente de s’adapter à une situation nouvelle, surprenante, difficile ou critique. Le stress a toujours un agent déclencheur (social, émotionnel…) qui entraîne des symptômes physiques, psychologiques et comportementaux. Les symptômes observés sont : boule au ventre et à la gorge, perte ou augmentation de l’appétit, troubles du sommeil, problèmes digestifs, difficultés respiratoires… mais aussi inquiétudes, perception négative des situations à venir, baisse de la libido, consommation excessive d’alcool, de caféine, de tabac et de drogues…

 

L’état de stress post-traumatique est une réaction psychologique qui peut apparaître à la suite d’un événement traumatique vécu. Les symptômes de stress post traumatique généralement observés sont les suivants : flash backs, cauchemars, insomnies, ruminations mentales, hyper vigilance, évitement des situations, dépression, addictions…

 

La peur est dans un premier temps une émotion. Elle est un état émotionnel occasionnel qui se déclenche lorsque l’individu est confronté à une situation menaçante, inconfortable ou inconnue. Dans un deuxième temps, la peur a également comme le stress des symptômes physiques (hoquet, horripilation des poils, hyperactivité du système sudatif, claquement des dents, excitation des sens, perturbation du rythme cardiaque et respiratoire, écarquillement des yeux …), psychologiques (inquiétudes, pensées négatives, inhibition de la pensée…) et comportementaux (cris, combat, défense ou fuite). Enfin, la peur prolongée ou trop intense peut se transformer en anxiété (peur diffuse) puis en angoisse.

 

L’angoisse est comme la peur est une émotion mais aussi un état de mal être. Elle est une émotion forte déclenchée par un objet pas très bien identifié voire même sans avoir d’objet externe. L’angoisse se traduit par des symptômes physiques (tremblements, palpitations, douleurs abdominales…), psychologiques (ruminations mentales, projections négatives, inquiétudes existentielles…) et comportementales (pleurs, isolation, agressivité…). Elle est souvent à l’origine des conflits intrapsychiques, des questionnements existentiels, des phobies...et peut apparaître après un événement difficile voire traumatisant. L’angoisse trop prolongée peut se transformer en crise d’angoisse ou de panique. Ses symptômes brutaux sont les suivants : nausées, vertiges, déréalisation, difficultés cardiaques et respiratoires, sueurs froides, tremblements, sensation de danger imminent…

 

La phobie est une émotion (peur) démesurée et irrationnelle d’un objet ou d’un danger irréel. Les véritables phobies sont à considérer au sens psychiatrique, c’est-à-dire et par exemple : un individu qui a une phobie de la fourmi sera aussi bien en souffrance et terrifié à la vue d’une fourmi qu’à l’idée de l’apercevoir ou rien que de la voir en photo, dans un film ou encore lorsqu’il entendra le mot « fourmi » prononcé dans une phrase. Les autres phobies ne sont selon moi qu’une mauvaise appellation car elles concernent plutôt la peur excessive ou l’appréhension d’un objet. La phobie peut être à l’origine des conflits psychiques et peut découler des peurs collectives ou familiales, des comportements appris et renforcés, des événements désagréables, difficiles voire traumatisants…

 

Avant d’aller consulter un spécialiste pour faire traiter le stress ou l’anxiété vous pouvez commencer par apprendre à les gérer tout seuls. Le plus important est de se reposer, de bien dormir, de manger équilibré, de faire des choses que vous aimez, de mieux organiser votre vie, de changer vos habitudes, de faire des activités en extérieur, de pratiquer le yoga, la méditation, de l’exercice physique… En ce qui concerne le stress post traumatique, les angoisses et les phobies il sera difficile de vous en occuper sans aide. Commencez une psychothérapie ou une thérapie auprès d’un professionnel qui pourra grâce à l’hypnose, aux mouvements oculaires (EMDR) et à d’autres pratiques vous aider à apaiser vos souffrances et à réaliser des changements positifs.

 

Ioulia Nagornaia

°Photo, source : Swissraft

 

 

Article 2 - La dépression, la déprime, quelles solutions ?

Le deuxième article concernera un mal être profond ou passager le plus répandu dans le monde moderne et pour lequel la moitié de mes venus consultent. C’est la dépression ou encore la déprime.

 

Il ne faut pas confondre la dépression qui est une maladie mentale et un état dépressif ou une déprime qui sont un état psychologique temporaire qui peut s’aggraver et mener à une dépression.

 

Avez-vous vécu un choc psychologique, un divorce, un licenciement ou même rien de tout cela car votre vie est parfaite ? Observez-vous que votre état psychologique se dégrade et vous est insupportable ? Ressentez-vous un mal-être existentiel ? Est-ce que depuis quelques semaines, mois ou années vous observez aussi en vous une perte de l'élan vital, une tristesse qui persiste, une fatigue permanente ou encore un abattement extrême ? Sachez que cet article pourra vous intéresser et que le cabinet de psychothérapie à Vendargues près de Montpellier pourra vous apporter de l’aide.

 

En général, l’état dépressif est aussi appelé le mal contemporain qui résulte d’un échec de gestion  par le cerveau et le psychisme des pertes, des difficultés, des émotions ou encore du stress. L’état dépressif et la dépression ont plusieurs critères (pas tous obligatoires pour le diagnostic)  :

 

1. Tonalité affective négative dominante durant toute la journée

2. Anhédonie : perte d’intérêt pour les choses plaisantes antérieures

3. Trouble du sommeil, de l’alimentation, de la sexualité

4. Agitation ou ralentisseur psychomoteur, lourdeur corporelle, fatigue existentielle

5. Trouble d’attention et de concentration

6. Pensées noires, suicidaires, passage à l’acte

7. Sentiment de dévalorisation et de culpabilité

8. Altération du fonctionnement social, professionnel et familial

9. Apparition de caractéristiques psychotiques

 

Les causes d’une dépression peuvent être diverses. On y trouve habituellement les facteurs biologiques, héréditaires, psychologiques et environnementaux. Quelles que soient les causes de la dépression, on observe généralement que celle-ci est traduite par un dysfonctionnement neuronal. Le système cérébral par exemple la dopamine (l’humeur), la noradrénaline (l’attention, la concentration) et la sérotonine (la sensation de bien-être) est déséquilibré.

 

Avant de chercher à tout prix des solutions à votre dépression ou à votre déprime sachez qu' aujourd'hui on vit dans une société où il faut toujours être au top et où il est presque interdit d'être en souffrance. Comme si il ne fallait surtout pas montrer ses émotions ni son mal être et comme si celui-ci était quelque chose d'anormal. Je vous rassure qu'il est tout à fait normal d'avoir des périodes difficiles et qu'il est important de laisser votre psychisme les gérer. Sachez aussi que vous avez le droit d'être mal, d'avoir des émotions douloureuses et que vous pouvez faire confiance au temps et à vous mêmes pour la digestion des événements difficiles.

 

Il existe des solutions pour combattre l’état dépressif et la dépression. Des solutions mêmes toutes simples comme les activités au soleil, en plein air, artistiques, créatives, musicales, sportives, relaxantes ou encore comme la méditation, le yoga, la relaxation psycho corporelle, l’auto hypnose… 

La meilleure prise en charge reste tout de même la thérapie auprès d’un psychothérapeute diplômé qui vous aidera grâce à ses pratiques à retrouver le bien-être.

 

Dans certains cas, lorsque la dépression devient sévère vous pourrez consulter un psychiatre. Il vous administrera un ou plusieurs médicaments qui auront pour but de vous accompagner durant la thérapie et de soulager votre mal être. 

 

 

°Photo, source : Questions intéressantes ?

 

Ioulia Nagornaia

 

Article 1 - Préoccupations corporelles

J’aimerais commencer ce premier article par un sujet qui me tient à cœur et sur lequel j’ai travaillé pendant deux ans en recherche.

 

D’une manière générale, les problématiques corporelles touchent aussi bien les hommes que les femmes et commencent à apparaître à l’adolescence. Les préoccupations corporelles deviennent pathologiques lorsque celles-ci engendrent un ou plusieurs troubles obsessionnels compulsifs et une souffrance cliniquement significative.

 

Si depuis quelques années vous observez que votre rapport au corps est devenu compliqué et que vous cherchez des éclaircissements cet article pourra alors vous intéresser. 

 

Il existe deux types de préoccupations corporelles, les simples et les pathologiques. Quelles que soient les préoccupations, sachez qu’elles se travaillent en thérapie grâce aux différentes approches et techniques.

 

Les préoccupations corporelles simples dirigées sur une ou plusieurs parties du corps (nez, bouche, oreilles, pommettes, ventre, cuisses, fesses…) sont le plus souvent dues à un mal être intérieur non pathologique qui se travaille en thérapie brève et humaniste grâce aux méthodes de coaching, de la programmation neuro linguistique, de l’hypnose, de la relaxation, de la gestalt thérapie…

 

Les préoccupations corporelles pathologiques telles que la dysmorphophobie ou la dysmorphie musculaire (on y trouve aussi : bigorexie, megarexie, complexe d’Adonis, anorexie inversée, peur d’une dysmorphie musculaire, trouble de la représentation corporelle, trouble du schéma corporel, trouble de l’image du corps et de soi) sont des troubles mentaux qui demandent une solide prise en charge clinique élaborée.

Les préoccupations corporelles pathologiques sont appréhendées sous plusieurs aspects désormais habituels :

 

1. La préoccupation corporelle rime souvent avec apparition d’un défaut imaginaire

2. La préoccupation corporelle d’un défaut léger ou imaginaire dévient démesurée 

3. La préoccupation corporelle entraîne des rituels et un comportement obsessionnel compulsif

4. La préoccupation corporelle devient la cause d’une souffrance cliniquement significative et de l’altération du fonctionnement social, professionnel et familial

5. La préoccupation corporelle pousse à abuser de la chirurgie esthétique, de l’entrainement sportif, des techniques de camouflage, des diètes drastiques, des produits complémentaires voire dopants malgré les conséquences psychologiques et physiques qui y sont associées

 

La dysmophophobie, trouble mental et corporel, est souvent à l’origine d’une souffrance profonde et ancienne qui se déplace sur le corps. Les causes sont diverses : enfance et adolescence difficiles, conflits familiaux, exigences familiales, traumatismes, déréalisation, psychose, grossesse, certaines maladies, mauvaise estime de soi, stress, angoisses, peurs, pression et conditionnement social/culturel, perfectionnisme personnel, dépression, troubles alimentaires, dysfonctionnement cognitif et neurologique, trouble du schéma corporel et de l’image de soi…

 

 

Les préoccupations corporelles pathologiques se travaillent sur du long terme grâce à l’approche intégrative. 

 

°Photo, source  : DH Cosmetics

Ioulia Nagornaia